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Cancer colorectal : comment réduire les risques

Bien que ses taux d’incidence et de mortalité aient baissé ces dernières années, le cancer colorectal n’en demeure pas moins la deuxième cause de décès par cancer en France. Il est toutefois possible de réduire les risques. Explications.

C’est l’un des cancers les plus répandus ! Avec plus de 43 000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal est le troisième cancer en France chez l’homme, après ceux de la prostate et du poumon, et le deuxième chez la femme, après celui du sein.

Une pluralité de facteurs

La majorité des cancers colorectaux proviennent de polypes, qui se forment au niveau de la muqueuse du côlon et du rectum. La plupart d’entre eux sont, au départ, bénins, mais ils peuvent grossir avec le temps et se transformer en cancer au bout d’une dizaine d’années.

Si des antécédents personnels ou familiaux, ou des prédispositions génétiques, peuvent être à l’origine du cancer colorectal, celui-ci est aussi favorisé par certaines habitudes de vie. C’est le cas du surpoids et d’une alimentation riche en viande rouge et en charcuterie : il est reconnu que le fer héminique, contenu dans la viande rouge, et que les sels nitrités, présents dans la charcuterie, jouent un rôle dans la promotion du cancer colorectal. Le tabac et l’alcool sont également pointés du doigt.

Le cancer colorectal en chiffres

• 43 300 nouveaux cas de cancer colorectal par an (46 % chez la femme et 54 % chez l’homme)
• 1 personne sur 20 à 30 va développer un cancer colorectal au cours de sa vie
• 17 100 décès par an (46 % chez la femme et 54 % chez l’homme)
• 71 ans, l’âge médian au diagnostic chez l’homme
• 73 ans, l’âge médian au diagnostic chez la femme
• Taux d’incidence de – 0,6 % / an en moyenne entre 1990 et 2018
• Taux de mortalité de – 1,6 % / an en moyenne entre 1990 et 2018

Source : Institut national du cancer

Prévention par la nutrition et le sport

Pour prévenir le cancer colorectal, rien ne vaut donc une alimentation équilibrée, qui fasse la part belle aux fibres, bonnes pour le transit intestinal. Fruits, légumes, aliments céréaliers et légumes secs en regorgent.

Que les adeptes de produits carnés se rassurent toutefois : ils peuvent continuer à en manger, mais en quantités raisonnables. Il est ainsi conseillé par Santé Publique France de ne pas dépasser 150 grammes de charcuterie et 500 grammes de viande par semaine. La pratique d’une activité sportive est, elle aussi, fortement recommandée : elle réduit le temps de transit intestinal et, par conséquent, le temps d’exposition du côlon à d’éventuelles substances carcinogènes contenues dans l’alimentation.

L’importance du dépistage

L’autre moyen de se protéger du cancer colorectal est de se faire dépister régulièrement. Depuis 2009, en France, un dépistage gratuit est proposé tous les deux ans aux hommes et aux femmes de 50 à 74 ans. Il permet de repérer les polypes. Plus le cancer colorectal est détecté tôt et plus les chances de guérison seront grandes. Seront également moins lourds les traitements, qui reposent principalement sur de la chirurgie, mais aussi sur de la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie.

Mars Bleu, un mois de sensibilisation

Chaque année, au mois de mars, l’opération Mars Bleu multiplie les initiatives pour faire reculer le cancer colorectal. Mars Bleu est au cancer colorectal ce qu’Octobre Rose est au cancer du sein, c’est-à-dire un mois de prévention et de sensibilisation au dépistage, qui se traduit par de nombreuses actions dans toute la France.
À cette occasion, l’ADPS est en première ligne, aux côtés des Comités départementaux de la Ligue contre le cancer, pour informer le public et recueillir des dons destinés aux malades.



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