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Octobre rose : l’importance du dépistage précoce du cancer du sein

Comme chaque année, Octobre rose, la campagne annuelle de communication sur le cancer du sein, sensibilise les femmes à l’importance d’un dépistage précoce. L’occasion de rappeler quelques informations essentielles sur ce cancer fréquent, mais qui se soigne très bien, pourvu qu’il soit pris à temps.

Un taux de mortalité en baisse constante depuis 20 ans

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme en France. Il constitue également la principale cause de mortalité par cancer chez les femmes.
Chaque année, 58 500 nouveaux cas sont diagnostiqués. Toutefois, grâce notamment à la généralisation du dépistage organisé du cancer du sein, depuis 2004, le taux de mortalité qui y est associé a considérablement diminué. Il n’en demeure pas moins que seule 1 femme sur 2 réalise un examen de dépistage. Or, détectés à un stade précoce, 9 cancers sur 10 peuvent guérir.

L’importance du dépistage est cruciale

Le dépistage a pour double objectif de réduire la mortalité liée au cancer du sein et d’améliorer l’information et la qualité des soins des personnes concernées. Il repose en priorité sur un examen clinique annuel des seins – une palpation – par un professionnel de santé, dès l’âge de 25 ans.
Les femmes entre 50 et 74 ans, sans symptôme ni facteur de risque autre que leur âge, sont incitées de surcroît à passer une mammographie tous les deux ans, complétée si nécessaire par une échographie. Une seconde lecture systématique des mammographies jugées normales est même assurée, par sécurité, par un second radiologue expérimenté.

Les facteurs de risque

L’âge est le premier des facteurs de risque, qui sont dits « multi-factiorels » car ils sont à la fois génétiques et environnementaux.
Près de 80 % des cancers du sein se développent après 50 ans et le risque maximal se situe entre 65 et 74 ans. Rentrent également en ligne de compte des prédispositions génétiques au cancer du sein, des antécédents médicaux personnels et familiaux de cancers (sein, ovaire…), certains traitements hormonaux de la ménopause, une puberté précoce, une ménopause ou une grossesse tardives, etc.
Enfin, des facteurs de risque sont liés à nos modes de vie : consommation d’alcool et/ou de tabac, surpoids, manque d’activité physique.

Prendre au sérieux toute modification du sein

Une boule ou une masse dans un sein est le signe d’un cancer du sein le plus couramment observé.
Les autres anomalies qui doivent alerter sont : des ganglions durs mais indolores au niveau de l’aisselle, des modifications de la peau du sein – rougeur, œdème… –, du mamelon ou de l’aréole, mais aussi un simple changement de la forme ou de la taille du sein.
Ces symptômes ne signifient pas nécessairement qu’il s’agit d’un cancer du sein. Mais il est impératif, par précaution, de demander un avis médical dès que l’on repère l’un ou plusieurs de ces signes.

Une conférence sur le cancer organisée par Allianz, l’assureur partenaire de l’ADPS

Aujourd’hui, plus d’une personne sur deux guérit du cancer, grâce à une meilleure prévention, une accélération des progrès thérapeutiques et un meilleur accompagnement des patients. Dans cette vidéo, le Professeur Jean-Philippe Spano, médecin oncologue et chef de service du département d’oncologie médicale à la Pitié Salpêtrière, fait le point sur les dernières avancées, tandis que le champion de natation Camille Lacourt et sa compagne Alice Detollenaere nous livrent leur témoignage.


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