ASSOCIATION DE PRÉVOYANCE SANTÉ

#Bien vivre pour
bien vieillir !

Accueil > Actualités > Prévention > Vers de nouveaux traitements contre la DMLA ?

Vers de nouveaux traitements contre la DMLA ?

En France, un million de personnes seraient atteintes de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une maladie de la rétine qui entraîne une perte progressive de la vision centrale. Si tous les cas ne peuvent être traités, la recherche progresse…

Ce sont des signes qui ne trompent pas ! Si votre acuité visuelle baisse, que votre vision se déforme, et qu’une ou plusieurs tâches font leur apparition au centre de votre champ de vision, il est fort probable que vous soyez atteint d’une dégénérescence maculaire liée à l’âge, plus connue sous l’acronyme DMLA.

Dans ce cas, ne tardez pas à consulter un ophtalmologiste, qui réalisera un examen de fond d’œil pour poser le bon diagnostic et vous proposer un éventuel traitement.

Source : Inserm

Une maladie multifactorielle

Comme son nom l’indique, la DMLA touche les personnes de plus de 50 ans. Mais si le vieillissement apparaît comme le principal facteur de risque, la génétique et le sexe (les femmes s’avèrent davantage touchées que les hommes) semblent susceptibles de jouer un rôle dans son apparition.

Tout comme le tabagisme, l’obésité ou encore une alimentation pauvre en antioxydants et riche en graisses saturées. Autre cause possible : la couleur des yeux, puisque ceux de couleur bleu pourraient être plus exposés que les autres.

La perte de la vision centrale

L’origine de la DMLA, qui touche 12 % de la population française âgée de 65 à 75 ans et qui représente la première cause de malvoyance dans notre pays selon le Syndicat national des ophtalmologistes de France (Snof), n’en reste pas moins mal connue.

Ce que l’on sait, c’est qu’elle est liée à un vieillissement accéléré de la macula, une zone de la rétine essentielle à la vision centrale, qui permet de lire, de reconnaître des détails et les visages, ou encore de conduire. La vision périphérique, quant à elle, n’est pas affectée, ce qui explique que les malades conservent une vision d’ensemble et peuvent continuer à se déplacer.

Source : Inserm

DMLA « sèche » ou « humide »

Du vieillissement de la macula peuvent découler deux formes de DMLA : la DMLA atrophique, dite « sèche », qui correspond à un amincissement de la rétine, et la DMLA exsudative, dite « humide », qui se traduit par la prolifération de nouveaux vaisseaux sanguins dans la macula.

Dans la première, il n’existe aucun traitement, alors que dans la seconde, qui représente 20 % des cas, une prise en charge est possible pour en ralentir l’évolution.

La recherche progresse

Parmi les traitements les plus courants figurent les anti-VEGF , apparus dans les années 2000. Injectés directement (et régulièrement) dans l’œil, ils permettent, en inhibant le développement des néovaisseaux, de stabiliser la maladie. Revers de la médaille : ils peuvent, à terme, déboucher sur une DMLA « sèche ».

Faute de traitement, cette dernière peut toutefois être ralentie grâce à l’apport d’antioxydants et de minéraux dans l’alimentation.

Malgré cela, il existe des raisons d’espérer. La recherche progresse et de nouveaux traitements pourraient faire leur apparition à plus ou moins long terme.

Contre la DMLA « humide », la piste de la thérapie génique fait son chemin : elle pourrait consister en l’introduction d’un gène en guise d’anti-VEGF, ce qui éviterait notamment la multiplication des injections.

Contre la DMLA « sèche », c’est la thérapie cellulaire, à même de renouveler les cellules fonctionnelles, qui ouvre des perspectives encourageantes.

Enfin, de nouveaux progrès thérapeutiques pourraient voir le jour grâce à de nouvelles techniques d’imagerie de l’œil. Selon Serge Picaud, le directeur de l’Institut de la Vision, cité par Le Figaro, « cela va permettre de mieux comprendre comment la DMLA se développe et évolue, mais aussi de stimuler la recherche clinique et de sortir de l’impasse thérapeutique actuelle ».


Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.