ASSOCIATION DE PRÉVOYANCE SANTÉ

#Bien vivre pour
bien vieillir !

Accueil > Actualités > Santé bien-être > Un vaccin contre l’asthme allergique en préparation

Un vaccin contre l’asthme allergique en préparation

Des chercheurs français travaillent actuellement à la mise au point d’un vaccin contre l’asthme allergique, dont souffrent deux millions de personnes dans notre pays. Les résultats s’annoncent prometteurs.

Essoufflement, respiration sifflante, toux sèche… En France, quatre millions de personnes souffrent régulièrement de ces symptômes, caractéristiques d’une crise d’asthme, une inflammation des bronches entraînant des difficultés respiratoires.

La moitié des crises d’asthme due aux allergènes

S’il existe plusieurs causes possibles aux crises d’asthme, la moitié d’entre elles est due à des allergènes, ces substances qui déclenchent des allergies.

Parmi eux figurent les acariens (que l’on trouve dans tous les logements, même les plus propres), les poils d’animaux (l’allergie la plus répandue étant celle aux poils de chat), les moisissures ou encore les pollens (les arbres les plus allergisants sont les bétulacées, les conifères, les platanes, les oléacées et les chênes).
Chez les personnes allergiques, le mécanisme est le suivant : au contact de ces allergènes, l’organisme déclenche une surproduction d’anticorps et de protéines appelées « cytokines de type 2 », aboutissant à une hyperactivité des voies respiratoires. C’est ce que l’on appelle l’asthme allergique.

Des chercheurs français mobilisés

Particulièrement incommodant, l’asthme allergique est aujourd’hui traité à l’aide de corticoïdes. Mais ce traitement peut s’avérer insuffisant en cas d’allergie sévère, obligeant alors les personnes concernées à recourir à des traitements par anticorps monoclonaux thérapeutiques.
Problème : ces derniers sont à la fois très onéreux et contraignants (les asthmatiques peuvent être amenés à se les injecter toute leur vie). D’où les fortes attentes suscitées par les recherches menées sur un nouveau vaccin visant à protéger de l’asthme allergique.
On les doit à des scientifiques de l’Inserm, du CNRS et de l’université Toulouse III-Paul Sabatier, réunis au sein du laboratoire Infinity (l’institut toulousain des maladies infectieuses et inflammatoires), de l’institut Pasteur et de la société française de biotechnologies Neovacs.

Vers des essais cliniques

Publiés dans la revue Allergy, leurs travaux se révèlent prometteurs. Injecté à des souris « humanisées » (leurs gènes ont été remplacés par des gènes humains), le vaccin en question a induit une réponse anticorps importante, susceptible de neutraliser les cytokines de type 2. Et cela sans la moindre diminution de son efficacité durant les trois mois qu’a duré l’étude.
« Nous ouvrons ainsi un peu plus la voie à l’organisation d’essais cliniques, estime Laurent Reber, directeur de recherche Inserm. Nous sommes actuellement en train de discuter avec tous les partenaires du projet pour mettre en place ces études chez l’humain. »
Un motif d’espoir pour des millions de personnes souffrant d’asthme allergique !


Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.