ASSOCIATION DE PRÉVOYANCE SANTÉ

#Bien vivre pour
bien vieillir !

Accueil > Actualités > Santé bien-être > Tatouage : les bonnes questions à se poser

Tatouage : les bonnes questions à se poser

Autrefois rare, le tatouage est désormais largement répandu dans la société. Au point que près de 20 % des Français portent aujourd’hui un tatouage, contre 10 % en 2010 (Sondage Ifop pour le journal La Croix en 2018). Si vous aussi vous êtes tenté, voici les questions à se poser.

Suis-je certain de vouloir un tatouage ?

Le tatouage est fait pour durer. Il faut donc bien s’interroger sur ses motivations, le style souhaité (japonais, traditionnel américain, tribal…), la taille et l’emplacement. 

Pour mieux se faire une idée, ceux qui doutent pourront porter un tatouage éphémère (au henné ou avec un décalcomanie, par exemple), en veillant à ce qu’il ne contienne pas de paraphénylènediamine, un produit dangereux. 

Toutes les parties du corps peuvent-elles être tatouées ?

Même si, dans la pratique, aucune partie du corps n’échappe au tatouage, il est recommandé de ne pas en tatouer certaines, pour différentes raisons : hypersensibilité de la zone (chevilles, poignets, organes génitaux), risque d’accident (intérieur des yeux) ou d’infection (lèvres, gencives), emplacement dédié aux anesthésies rachidiennes (bas de la colonne vertébrale) ou aux prises de sang (intérieur du coude), partie réclamant une surveillance (grain de beauté).  

Quels sont les risques ?

Le risque principal est une infection due à une bactérie, surtout si la zone tatouée n’a pas été désinfectée. Il se peut aussi que les encres utilisées déclenchent une réaction allergique (démangeaison, gonflement, eczéma). 

Enfin, si le matériel utilisé est contaminé, mal nettoyé ou encore mal stérilisé, il se peut qu’un tatouage entraîne une infection virale, transmissible par le sang (hépatites B et C, VIH). 

Comment choisir son tatoueur ?

Une règle prévaut : faire appel à un professionnel, et non à un amateur. Celui-ci doit être déclaré auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) et avoir suivi une formation à l’hygiène et à la salubrité. À ce titre, il est soumis à des obligations en matière d’hygiène, de produits, de procédures et d’équipements, et peut subir des contrôles. 

Par ailleurs, il faut que son style corresponde à vos goûts. Là encore, mûrissez votre projet : discutez avec les tatoueurs pressentis, demandez des dessins, assurez-vous des compétences techniques…

Un tatouage peut-il s’effacer facilement ? 

Tout dépend de sa taille et de la profondeur de l’encre sous la peau. Il faudra de toute manière compter plusieurs séances. La technique la plus pratiquée est celle du détatouage au laser, considérée comme la moins douloureuse et la moins destructrice pour la peau.

Le tatouage réparateur : de la couleur sur une douleur

Le tatouage réparateur permet de se réconcilier avec son corps et d’être mieux dans sa tête.
À la suite d’une chirurgie mammaire, il va redonner vie à un sein en recréant un mamelon et son aréole en trompe-l’œil ou en ornant la poitrine d’un magnifique dessin.
Il viendra masquer une cicatrice, une abdominoplastie, des vergetures, une affection cutanée. Il peut créer l’illusion de cheveux dans les cas d’alopécie, de pelade ou de calvitie.
Effectué par des professionnels agréés par l’ARS, le tatouage réparateur apparaît comme une excellente manière de mettre de la couleur sur une douleur, quelle qu’elle soit.
Cette technique nécessite toutefois un entretien préalable ainsi qu’un avis médical, car elle n’est pas toujours réalisable.

À VOIR SUR LE MÊME SUJET

Cancer du sein : se reconstruire grâce au tatouage artistique

Basée à Bordeaux, l’association Sœurs d’Encre milite pour la reconnaissance du tatouage artistique comme moyen de reconstruction pour les femmes ayant subi un cancer du sein. Nathalie Kaïd, sa fondatrice, nous explique pourquoi.


Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.