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Le don d’organes : un don de vie

En France, tout le monde est présumé donneur d’organes et de tissus, à moins d’en avoir exprimé le refus de son vivant. Un principe qui sauve, chaque année, des milliers de vies.

La crise sanitaire a beau avoir fait reculer le nombre de greffes en France, à force de saturation des hôpitaux et de déprogrammations d’interventions, le don d’organes demeure un acte essentiel, qui sauve, chaque année, des milliers de vies !

L’intervention de la dernière chance

En 2020, 4 417 greffes ont ainsi pu être réalisées grâce à 1 355 donneurs décédés et 400 donneurs vivants, indique l’Agence de la biomédecine. Pour les malades – des nouveaux-nés – aux personnes âgées –, c’est l’intervention de la dernière chance, celle qui va permettre de remplacer un ou plusieurs organes défaillants par un organe sain. Il peut s’agir d’un rein, d’un foie, d’un coeur, des poumons, du pancréas et de parties de l’intestin, mais aussi d’une cornée, de peau, d’artères, de veines, d’os, de valves cardiaques…

Plus de 90 % des greffons viennent de donneurs décédés, les 10 % restants sont des dons du vivant d’un rein ou d’un lobe de foie, faits par des personnes majeures et responsables à un de leurs proches.

Un consentement présumé

En France, trois grands principes régissent le don d’organes et de tissus. À commencer par le consentement présumé, qui signifie que toute personne est considérée comme donneuse d’organes et de tissus, sauf si elle en a exprimé le refus de son vivant, soit en s’inscrivant au registre national des refus, soit en informant ses proches.

Si le consentement présumé est la règle, chacun reste donc libre de s’opposer au prélèvement de tout ou partie de ses organes et tissus.

Gratuité du don

Un autre grand principe est celui de la gratuité, en fonction duquel il est interdit de percevoir une rémunération en échange d’un don. En effet, le don d’organes et de tissus est considéré comme un acte de solidarité, il ne saurait être monnayé.

L’anonymat respecté

Dernier principe : l’anonymat, aussi bien du donneur que du receveur. La famille du donneur peut toutefois demander à être informée des organes et des tissus prélevés, ainsi que du résultat des greffes. Aujourd’hui dans notre pays, plus de 63 000 personnes vivent grâce à un organe greffé. On le doit aux progrès de la médecine, bien sûr, mais aussi à la générosité qui s’exprime dans ce don d’organes, gratuit et anonyme.

Témoignage

« En décembre 2001, mon mari est devenu tétraplégique à cause d’un accident de moto. Il est mort treize ans plus tard d’un arrêt cardiaque.

À l’hôpital, lorsqu’on nous a parlé, à mes enfants et moi, du prélèvement de certains de ses organes, nous savions que c’était ce qu’il aurait voulu.

Dans la nuit du 23 au 24 janvier 2015, son cœur, ses poumons, son foie et sa cornée lui ont été prélevés. Un numéro de téléphone m’a été donné pour pouvoir me renseigner sur l’état des patients qui avaient pu être greffés grâce à lui. Quelques mois plus tard, j’ai appelé et l’on m’a informée qu’ils allaient tous bien.

Mon mari n’était pas mort pour rien, il avait sauvé trois vies et redonné la vue à une personne malvoyante. Mes enfants et moi en sommes très heureux. »

Brigitte. S.


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