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“L’appétence pour le sel n’est pas innée”

Membre de l’AFDN (1), Florence Foucaut est diététicienne nutritionniste à Paris. Elle nous explique pourquoi nous consommons trop de sel et quels sont ceux à privilégier.

Pourquoi consomme-t-on généralement trop de sel ?

Par accoutumance. L’appétence pour le sel est acquise et pas innée. Nos besoins journaliers en sodium sont très peu importants, et de nombreux aliments naturels contiennent du sodium : olives, maïs, carottes (45 mg/100 g !), céleri, chou chinois, tomates mais aussi melon, blé ou noix de coco.

En complément, il suffit d’ajouter de toutes petites pincées de sel à nos plats et ces besoins quotidiens sont largement satisfaits ! L’alimentation des enfants de moins de 3 ans doit être très peu salée, pour à la fois ne pas surcharger leurs reins dans les premiers mois de leur existence et éviter de former leur goût à des saveurs salées. Il ne faut pas de sel d’ajout dans les préparations jusqu’a l’âge de 3 ans.

Existe-t-il des sels à privilégier ?

Oui, le sel de mer fin, non raffiné, ou la fleur de sel, riches en oligoéléments et minéraux, les sels de potassium proposés désormais par certaines marques, les sels aromatisés aux herbes ou aux épices. Dans le cas du sel de sésame ou gomasio, l’équilibre entre la teneur en calcium du sésame et celle en magnésium du sel permet au système digestif de mieux assimiler les nutriments du sel. Il existe aussi des sels plus exotiques : le sel rose de l’Himalaya, par exemple, qui renferme pas moins de 80 nutriments.

Comment diminuer sa consommation de sel ?

Comme pour toute accoutumance, progressivement, en se déshabituant peu à peu, et en retrouvant le plaisir du goût naturel des aliments…

(1) Association Française des Diététiciens Nutritionnistes


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