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Couverture du jeu “7 Wonders”

Couverture du jeu “Cyclades”

Couverture du jeu “Duel”

Couverture du jeu “Fédération”

Couverture du jeu “Kitara”

Couverture du jeu “Small World Warcraft”

« Dans un jeu, l’identité visuelle a également son importance »

Outre le plaisir qu’ils procurent et les liens sociaux qu’ils permettent de tisser, les jeux de société sont bénéfiques pour le développement des plus jeunes et l’équilibre des plus âgés. Rencontre avec un illustrateur qui les connaît bien : Miguel Coimbra, à qui l’on doit l’identité visuelle de jeux comme “7 Wonders” et “Cyclades”, bien connus des amateurs.

Quel est votre parcours ?

Je dessine depuis toujours. Après avoir été designer graphique dans une start-up, j’ai rejoint un grand éditeur de jeu vidéo pour y faire du concept art, c’est-à-dire imaginer les visuels d’un jeu avant leur modélisation en 3D. À la suite de cette expérience, je suis devenu illustrateur indépendant.
Et très vite, je me suis spécialisé dans les jeux de plateau et de cartes.

Quels types de jeux illustrez-vous ?

Cela va des jeux pour adultes ou adolescents aux jeux pour toute la famille, dans des univers aussi différents que la SF, la mythologie ou l’Heroic fantasy. Dans le domaine de l’Heroic fantasy, par exemple, j’ai illustré Small World, et dans celui de la mythologie, 7 Wonders.
Actuellement, je travaille sur une nouvelle version de Cyclades, un jeu sur la mythologie grecque que j’avais illustré au moment de sa création, il y a plus de dix ans. La mécanique et les personnages restent les mêmes, à moi de me réinventer. C’est très intéressant !

L’illustration d’un jeu participe-t-elle à sa réussite ?

Dans un jeu de société, c’est la mécanique – ses règles, son fonctionnement – qui compte. C’est elle qui fait qu’une partie est sympa à jouer entre amis ou en famille. Mais l’identité visuelle a également son importance. Elle fait d’ailleurs partie intégrante de la mécanique de certains jeux.
Moi-même, en tant qu’illustrateur, il m’arrive de donner mon avis sur le dispositif d’un jeu auprès de l’éditeur et de l’auteur.

À quel moment intervenez-vous ?

Généralement, un éditeur fait appel à moi après avoir déjà longuement travaillé avec l’auteur du jeu.
En lien avec eux, je crée alors l’identité visuelle du jeu et de ses pièces, cartes, etc. Je travaille sur ordinateur et tablette graphique. Je fais des croquis préparatoires que j’envoie à l’éditeur, qui me les valide et que je finalise. Il y a beaucoup d’échanges entre nous avant d’arriver à la production.

La passion du jeu de société

Si les ventes ont connu un net rebond durant la crise sanitaire, l’intérêt des Français pour les jeux de société n’avait rien de conjoncturel ! En effet, que ce soit avant, pendant ou après les différents confinements, l’attrait des Français pour les jeux de société ne se dément pas, grâce notamment à une offre toujours plus étoffée et originale. Les chiffres témoignent de cette vitalité.
En 2021, selon le cabinet NPD Group, le marché du jeu de société, cartes et puzzles, a enregistré une progression de 12 % ! Les ventes de jeux et de jouets confondues ont ainsi dépassé 3,7 milliards de chiffre d’affaires, faisant de la France le deuxième marché du jeu et du jouet en Europe, derrière l’Allemagne.


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