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Cancers pédiatriques : des tumeurs qui se soignent dans la plupart des cas

Le 15 février est la journée internationale du cancer de l’enfant. Chaque année, en France, 2 500 enfants et adolescents sont atteints d’un cancer. Différents de ceux des adultes, ces cancers pédiatriques se soignent dans la plupart des cas.

Le cancer ne frappe pas seulement les adultes, il touche aussi malheureusement les enfants, parfois dès leur plus jeune âge. En France, 1 800 enfants de moins de 15 ans et 700 adolescents de 15 à 18 ans en sont atteints chaque année. Ces cancers représentent 1 à 2 % de l’ensemble des cancers dans notre pays (1).

Des cancers du sang et du cerveau principalement

Ces cancers pédiatriques revêtent une grande diversité. Au nombre d’une soixantaine, ils se distinguent des cancers des adultes, tels que le cancer du poumon, du sein ou de la prostate.

Un quart d’entre eux sont, par exemple, des tumeurs embryonnaires (qui se forment au niveau d’organes en développement), lesquelles ne se rencontrent quasiment jamais chez l’adulte.

S’ils se différencient des cancers des adultes, quels sont alors les cancers pédiatriques les plus fréquents ?

Chez les enfants et adolescents, les cancers sont principalement des cancers du sang (leucémie, lymphome) et des cancers du cerveau (tumeur cérébrale). Mais il existe aussi des cancers de la thyroïde, des os ou de la rétine, pour ne citer que quelques exemples.

Des causes encore mal connues

Une autre question se pose alors : si les cancers pédiatriques ne sont pas liés à une consommation de tabac, d’alcool ou à de mauvaises habitudes de vie, comme c’est souvent le cas chez les adultes, à quoi sont-ils dus ? Selon l’Institut national du Cancer, 5 % des cas seraient d’origine génétique. Mais quid de tous les autres ? Force est de constater que les causes restent encore mal connues. Pour y remédier et améliorer ainsi la prévention et les pistes thérapeutiques, de nombreuses recherches sont en cours, notamment sur d’éventuels facteurs environnementaux.

Une prise en charge qui progresse

Compte tenu de la variété des cancers pédiatriques, les symptômes varient et peuvent être confondus avec des maladies courantes, entraînant un retard de diagnostic. Il est donc important de consulter en cas de symptômes persistants.

Une fois le diagnostic posé, la prise en charge se fait dans des services hospitaliers dédiés, composés de pédiatres et de chirurgiens pédiatres spécialisés en oncologie.

Ces derniers ont à leur disposition tout un arsenal, qui va de la chimiothérapie à la radiothérapie, en passant par la chirurgie, la greffe de cellules souches ou de moelle, ou encore l’immunothérapie.

Grâce aux progrès de la médecine, le taux de survie à 5 ans est aujourd’hui de plus de 80 %. Pour autant, certains cancers pédiatriques continuent à avoir un mauvais diagnostic, comme certaines tumeurs du système nerveux central chez les enfants de moins de 1 an.

En outre, deux tiers des guérisons s’accompagnent d’effets secondaires plus ou moins importants. Ils peuvent conduire, par exemple, à des problèmes de fertilité. L’un des enjeux de la recherche pour les années à venir est donc de réduire ces séquelles et les risques de rechute.

Jeunes à l’hôpital : distraire contre la douleur

Il n’est jamais facile d’être hospitalisé, encore moins lorsque l’on est enfant ou adolescent ! Pour mieux supporter la douleur, les jeunes patients du Centre hospitalier de Troyes peuvent s’appuyer sur des chariots distractifs et des casques de réalité virtuelle financés par le Comité de l’Aube de la Ligue contre le cancer et l’ADPS.

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