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Burn-out, les dirigeants d’entreprise aussi !

Lorsque les médias traitent de la question du burn-out, c’est généralement de celui des salariés dont il s’agit. Or, les dirigeants de TPE et PME n’échappent pas à ce phénomène d’épuisement professionnel. Si une prise en charge médicale s’impose le plus souvent, des mesures organisationnelles au sein de l’entreprise peuvent s’avérer nécessaires pour éviter que cet épuisement ne se reproduise.

15 % de dirigeants en risque de burn-out

Toujours en première ligne, les dirigeants de TPE et PME n’échappent pas à l’épuisement professionnel ! Dans une étude menée par la Banque Publique d’Investissement (BPI), 15 % des 2 400 patrons de PME interrogés apparaissent même en risque de burn-out.

L’isolement, cause majeure de burn-out

L’origine de cet épuisement réside principalement dans l’isolement où se trouvent les dirigeants d’entreprise. Si cette solitude est inhérente à leur fonction, elle n’en est pas moins la source d’un stress chronique et d’un surmenage intense, augmentés par le fait que les dirigeants engagent leur capital dans leur entreprise.

Une solitude aux multiples visages

Selon les auteurs de l’étude, la solitude au plus haut sommet de l’entreprise revêt plusieurs visages. Elle peut se ressentir dans la prise de décision (même s’il est entouré, le dirigeant reste seul décisionnaire), dans le statut même de dirigeant (il doit toujours masquer ses doutes, adopter un comportement exemplaire), dans les relations au sein de l’entreprise (sans les bonnes ressources et les bons relais parmi ses équipes, il devient difficile de mobiliser), et sur le plan strictement professionnel (faute de connaissances suffisantes ou de conseils avisés, il peut ne pas être au fait des meilleures pratiques de gestion sur son marché).

La solitude face aux épreuves

Bien évidemment, c’est également dans les épreuves (perte d’un gros client, tension avec un salarié, redressement fiscal, etc.) que le dirigeant éprouve de la solitude. Enfin, cette dernière peut être de nature existentielle (en cas de fatigue ou de forte déception face à l’attitude d’un collaborateur, par exemple), ou liée à un manque de reconnaissance sociale (lorsque le chef d’entreprise estime ne pas être entendu par les pouvoirs publics ou faire l’objet d’une défiance injustifiée de la part des salariés).


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