ASSOCIATION DE PRÉVOYANCE SANTÉ

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bien vieillir !

©Association Labopéra Bourgogne

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Répétition des 65 choristes, maîtrise de Dijon

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Réalisation de costumes par le lycée Emiland Gautey
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Réalisation de costumes par le lycée Le Castel
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Réalisation de costumes par le lycée Le Castel
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Réalisation de costumes par le lycée Les Arcades
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Réalisation de costumes par le lycée Les Arcades
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Réalisation de ceintures et accessoires de cuir par le lycée Eugène Guillaume

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Métallerie, chaudronnerie, soudage par le lycée Polyvalent Hippolyte Fontaine

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L’opéra pour tous et par tous

Par le biais de ses opéras coopératifs, l’association Labopéra Bourgogne rend l’art lyrique accessible au plus grand nombre. L’ADPS lui a apporté son aide à l’occasion de son dernier spectacle, La Belle Hélène d’Offenbach. Lever de rideau !

Un public conquis par La Belle Hélène, l’un des opéras-bouffes les plus emblématiques du compositeur français Jacques Offenbach, écrit en 1864. C’est ce que l’on pouvait voir dans les travées du Zénith de Dijon, les 17 et 18 mai 2025.

Pour l’association Labopéra Bourgogne, qui produisait ce spectacle, l’objectif était atteint : « démocratiser l’art lyrique » et « rendre l’opéra accessible au plus grand nombre », comme le résume son chef d’orchestre et directeur artistique, Maxime Pitois.

L’opéra en mode coopératif

Pour y parvenir, l’association développe des opéras coopératifs, c’est-à-dire des créations lyriques auxquelles elle associe des étudiants, insufflant ainsi une véritable dynamique.

Dans le cas de La Belle Hélène, pas moins de neuf lycées, un conservatoire, deux écoles privées, une école supérieure et le CFA Futura ont uni leurs forces et leurs talents, pour un résultat de toute beauté.

Ainsi, des jeunes se destinant aux métiers de la mode ont réalisé les costumes portés par les solistes, choristes et danseurs, tandis que d’autres étaient en charge des accessoires en cuir. Les décors, quant à eux, ont été conçus et fabriqués par des étudiants du bâtiment et des travaux publics, ou issus de l’enseignement technologiques et professionnel, et leur transport assuré par de jeunes chauffeurs-routiers.

Mentionnons le maquillage et les coiffures, la communication et les relations presse, les lumières et le son, ou encore l’accueil du public, qui ont été confiés, là aussi, à des étudiants. Enfin, sur scène, des apprentis danseurs et comédiens complétaient la troupe formée de professionnels.

Des répétitions ouvertes

Pour cette Belle Hélène, le Labopéra Bourgogne a souhaité aller encore plus loin, en permettant à des collégiens et lycéens de se rendre à une répétition, en présence des artistes et des ingénieurs du son, mais aussi à des personnes en situation de handicap ou en situation de précarité sociale d’assister à la répétition générale. Pour ce faire, elle a sollicité une aide financière de l’ADPS, qui la lui a accordée.

« L’ADPS a permis à ces jeunes de franchir, souvent pour la première fois, la porte d’une salle de spectacles et de découvrir la beauté et la douceur de l’art lyrique. Le projet s’est poursuivi avec des délocalisations de répétitions en zone rurale pour mettre l’art lyrique à la portée de tous. »

Claude Terrade, Déléguée ADPS Bourgogne Franche-Comté.

Actuellement, l’association Labopéra Bourgogne prépare déjà son prochain spectacle, et non des moindres, puisqu’il s’agira de La Traviata, de Giuseppe Verdi. L’un des opéras les plus célèbres du répertoire, pour lequel elle sollicitera, une fois encore, de jeunes talents prometteurs !