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Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer : où en est la recherche ?

À l’occasion de la 27e Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, le 21 septembre 2020, coup de projecteur sur les dernières découvertes autour de cette maladie neurodégénérative, qui touche 900 000 personnes en France.

D’après les sondages, Alzheimer est l’une des maladies les plus redoutées, et, au vu de ses symptômes, on peut comprendre pourquoi ! Elle se caractérise par des pertes de mémoire, des troubles des fonctions exécutives, des problèmes d’orientation dans le temps et dans l’espace, ou des troubles du langage et de la vision.

Si cette maladie neurodégénérative fait autant peur, c’est aussi parce qu’elle touche un nombre considérable d’individus. En 2019, on comptait environ 900 000 malades en France, principalement chez les plus de 65 ans, avec un pic à 80 ans (15 % d’entre eux sont concernés). Cette année, compte tenu de l’espérance de vie, leur nombre devrait atteindre 1,3 million dans l’Hexagone, selon l’Inserm.

Repousser l’apparition des symptômes

Bien que la maladie d’Alzheimer comporte encore de nombreuses zones d’ombre, on sait désormais qu’elle se traduit par l’accumulation de protéine tau phosphorylée dans les neurones et par l’accumulation de plaques amyloïdes entre les neurones.

On connaît aussi ses facteurs de risque, que sont une faible stimulation cognitive, les pertes auditives, les traumatismes crâniens, l’hypertension artérielle, la consommation d’alcool, l’obésité, le tabagisme, la dépression, l’isolement social, l’absence d’activité physique, le diabète, ou encore l’exposition à la pollution de l’air. En agissant sur chacun d’eux, il serait possible de prévenir ou de retarder jusqu’à 40 % des cas d’Alzheimer, affirme une étude publiée dans The Lancet le 30 juillet dernier.

Vers un test sanguin prédictif

L’importance d’un diagnostic précoce est aussi largement admise, pour pouvoir mettre en place une prise en charge médicale et médico-sociale adaptée, qui permette de ralentir la progression de la maladie.

À ce jour, le diagnostic s’établit à l’aide de tests mémoire, mais aussi de l’imagerie cérébrale ou de l’analyse de liquide céphalorachidien par une ponction lombaire. Des examens compliqués, mais la recherche avance. D’ici à cinq ans, un test sanguin pourrait, en effet, s’avérer suffisant pour diagnostiquer et prédire la progression de la maladie, si l’on en croît deux études publiées en mars 2020 dans la revue Nature Medicine.

Des solutions thérapeutiques en préparation

Pour l’heure, aucun traitement définitif n’existe contre la maladie d’Alzheimer. Mais, là aussi, la recherche progresse. Selon l’Inserm, la piste thérapeutique la plus explorée est aujourd’hui celle de l’immunothérapie, qui s’attaquerait aussi bien aux plaques amyloïdes qu’à la protéine tau. Par ailleurs, de nombreux autres essais cliniques sont conduits de par le monde autour de pistes aussi diverses que les ultrasons ou la stimulation électrique du cerveau pour améliorer la mémorisation. L’espoir d’un traitement est donc permis, même si la patience doit rester de mise…

Que faire en cas de trous de mémoire inhabituels ?
Si vous rencontrez des trous de mémoire inhabituels et que vous vous inquiétez, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Il pourra, le cas échéant, vous orienter vers l’un des 400 centres mémoire répartis sur le territoire.


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