ASSOCIATION DE PRÉVOYANCE SANTÉ

#Bien vivre pour
bien vieillir !

Accueil > Actualités > Solidarité > Solidarité régionale > Languedoc-Roussillon > À Mende, les pongistes handisports visent haut !

La section handisport au club de tennis de table de Mende ©DR

La section handisport au club de tennis de table de Mende ©DR

François Geuljans, président du club et vice-champion de France de tennis de table handisport. ©DR

Jeux paralympiques de Tokyo 2021 : les pongistes Stéphane Molliens et Fabien Lamirault décrochent l’or ! ©DR

À Mende, les pongistes handisports visent haut !

En Lozère, le club de ping-pong de Mende (48) comprend une section handisport de haut niveau, soutenue par l’ADPS. Rencontre avec François Geuljans, président du club et vice-champion de France de tennis de table handisport.

À quand remonte la création d’une section handisport au club de tennis de table de Mende ?

L’idée m’est venue en m’installant en Lozère, en 2012. Paraplégique depuis 2005, je voulais me lancer dans le tennis de table de haut niveau. Je me suis donc orienté vers le club de Mende – l’Éveil mendois tennis de table –, qui possède la plus grande structure pongiste du département.
J’y ai créé la section handisport en 2013. Nous sommes aujourd’hui une demi douzaine à nous entraîner en fauteuil, soit pour le plaisir, soit pour se préparer à des compétitions.

Pourquoi le tennis de table ? Est-ce un sport adapté au handicap ?

Absolument. C’est l’une des rares disciplines où un joueur en situation de handicap peut se confronter à des valides en compétition. Il suffit de quelques adaptations sur le fauteuil au niveau de l’inclinaison, de la hauteur d’assise ou des roulettes avant. Entre un joueur en fauteuil et un valide, cela peut jouer très vite et très fort, il n’y a pas de différence.

« Le ping-pong est l’une des rares disciplines où un joueur en situation de handicap peut se confronter à des valides en compétition. »

Vous êtes également à l’origine de stages pour les athlètes handisports qui souhaitent se préparer aux grandes compétitions. Racontez-nous.

Ce projet est né de discussions avec des athlètes handisports qui s’étaient entraînés au complexe de Montrodat, non loin de Mende. Cette structure a été spécialement conçue pour les personnes en situation de handicap.

Des lieux d’hébergement aux salles de sport, en passant par la piscine, absolument tout y est adapté pour les personnes en fauteuil. Avec l’Éveil mendois tennis de table, nous nous sommes dit qu’il serait intéressant d’y organiser des stages de préparation aux grandes échéances. Ce que nous avons fait à partir de 2017. Trois de nos participants ont été aux Jeux Paralympiques de Tokyo : Fabien Lamirault et Stéphane Molliens, tous les deux médaillés d’or, ainsi que Florian Merrien.

Comment l’ADPS vous a-t-elle aidé dans ce projet ?

Ces stages à Montrodat occasionnent de multiples dépenses : hébergement, repas, matériel… Pour réduire les coûts, nous avons donc recherché des partenaires. L’ADPS a été le premier à nous soutenir. Son aide nous permet d’entraîner les athlètes dans les meilleures conditions. Tous les mois, nous organisons un stage qui réunit six à huit joueurs en fauteuil.

Vous verra-t-on aux JO de Paris ?

Je l’espère. En s’entraînant à Montrodat, chacun de nous a pour ambition de bien se classer dans les tournois internationaux pour être sélectionné en équipe de France.

Nous rêvons tous de participer aux Jeux Paralympiques de Paris, en 2024. Et, bien sûr, de ramener le plus de médailles !

« Après les Jeux Paralympiques de Tokyo, l’Éveil mendois tennis de table se prépare aux Jeux Paralympiques de Paris dans le cadre de ses stages à Montrodat. Et comme pour les précédents jeux, nous sommes là pour les aider.
C’est notre raison d’être à l’ADPS, on est là pour ça, pour faciliter l’inclusion des personnes en situation de handicap et faire avancer leurs projets. On relance donc la machine, en espérant une pluie de médailles !. »

Joël Bouzin, Délégué régional de l’ADPS Languedoc-Roussillon

Médaillé d’or en individuel et en équipe aux Jeux Paralympiques de Rio, en 2016, et de Tokyo, en 2021, Fabien Lamirault fait partie des athlètes qui s’entraînent à Montrodat.

« Le complexe de Montrodat est le lieu parfait pour se préparer aux compétitions. Tout y est adapté pour les sportifs en fauteuil. Les stages organisés par L’Éveil mendois tennis de table me permettent de me maintenir à niveau entre mes séances avec l’équipe de France. J’en fais un par trimestre. Pendant une semaine, nous sommes 6 à 8 joueurs venus de toute la France à nous entraîner sur 3-4 tables. Le groupe est bon ! Nous avons plusieurs objectifs : les Championnats du monde qui auront lieu cette année, les Championnats d’Europe en 2023, et, bien sûr, les JO de Paris en 2024 ! »

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.