Quels sont les risques d’une consommation trop importante d’alcool ?
Santé Publique France recommande de limiter sa consommation d’alcool à deux verres par jour. Au-delà de ce seuil, les effets indésirables apparaissent très vite, comme la prise de poids, l’augmentation du cholestérol et de la glycémie. Caloriques et sucrées, les boissons alcoolisées accentuent, en outre, la sensation de faim et acidifient l’estomac. Elles génèrent de l’hypertension, de l’irritabilité, de l’anxiété et ternissent le teint. Elles perturbent le cycle de sommeil profond, indispensable à une bonne récupération, et favorisent le ronflement. Elles peuvent entraîner des problèmes d’érection chez l’homme et la diminution du plaisir chez la femme.
Qu’est-ce que le “Dry January” ?
Baptisé en France le “Défi de Janvier”, le “Dry January”, lancé en Grande-Bretagne par l’organisation “Alcohol Change UK”, est désormais un mouvement mondial rassemblant plusieurs millions de personnes qui décident d’arrêter de consommer de l’alcool en janvier.
Chaque participant reçoit des e-mails contenant conseils d’experts et témoignages, trucs et astuces, aide et soutien pour parvenir à atteindre l’objectif.
Le fait de participer collectivement à ce défi augmente les chances de le relever. Quelques semaines suffisent pour ressentir les effets bénéfiques de l’abstinence : perte de poids, meilleur sommeil, plus belle peau, réduction du taux de sucre et de cholestérol dans le sang, gain d’énergie, de bonne humeur et de pouvoir d’achat !
Comment réussir ce mois sans alcool ?
Le respect de trois règles simples permet de vivre pleinement l’expérience d’un mois sans alcool.
Primo : ne pas se fier aux sensations des tous premiers jours. Le manque d’alcool peut entraîner irritabilité ou humeur maussade passagère. Il faut tenir bon. Très vite, l’état de forme – physique et mental – s’améliore.
Deuxio : (ré)introduire de nouvelles et bonnes habitudes dans son quotidien, telles que la lecture, la cuisine, la pratique sportive au grand air, l’initiation au yoga ou à la méditation. Il existe aujourd’hui de nombreux didacticiels en ligne, simples et attractifs, pour démarrer ces exercices de relaxation, très bénéfiques eux aussi pour le corps et l’esprit.
Tertio : ne pas culpabiliser si l’on cède à l’envie de “prendre un verre”. D’une part, les temps que nous vivons sont difficiles, d’autre part, ce n’est pas la fin du défi, qui ne comporte ni jugement ni sanction !
Cet écart fournira juste au participant l’occasion d’analyser ce qui a généré son envie d’alcool. Se connaître, se pardonner et s’aimer sont aussi trois règles simples d’une bonne hygiène de vie !
Et après ?
Quel que soit le résultat de ce “Défi de janvier”, il aura incontestablement amené les participants à repenser leur rapport à l’alcool. De nombreux fumeurs auront pu noter que l’arrêt de boissons alcoolisées les a incités à diminuer également leur consommation de tabac.
Les effets vertueux se combinent et conduisent à un changement de mode de vie : moins de stress, plus de sport, d’alimentation saine, mais aussi de convivialité en famille ou entre amis, sans qu’alcool et tabac soient de la partie…
Un « monde d’après » et une « vie d’après » qu’il appartient à chacun de construire…
Boissons sans alcool : que boire ?
Eau gazeuse, sodas trop sucrés, bières sans alcool peu savoureuses… Les réflexes et les offres classiques pour organiser l’apéritif ou le dîner ne sont pas vos alliés naturels pendant ce mois du défi de janvier.
Nous vous proposons donc toute une série de recettes, pour les plus fins cordons bleus comme pour les plus novices, pour garder au frigo et consommer au quotidien à l’apéro ou pour shaker comme les pros !