L’obligation d’organiser les secours
En tant qu’employeur, il vous incombe de prévoir les moyens nécessaires pour venir en aide à l’un de vos salariés victime d’un accident du travail, d’une détresse médicale ou d’un état pathologique. Cette organisation des secours passe par la mise en place d’un dispositif d’alerte, l’établissement de consignes écrites, la mise à disposition d’un matériel de secours accessible et adapté à la nature des risques, ou encore la formation de certains collaborateurs aux gestes et aux secours d’urgence.
À vous d’évaluer l’intérêt de cette formation en fonction de votre activité (risques d’accident, taille de votre établissement, situation géographique…), sauf dans certains cas, où elle est obligatoire.
Le Code du travail exige, en effet, qu’il y ait au moins un salarié formé au secourisme dans chaque atelier où sont effectués des travaux dangereux, ainsi que dans les chantiers du BTP employant au moins 20 travailleurs durant 15 jours et où sont accomplis des tâches à risque.
Les formations à votre disposition
Pour former vos salariés, vous avez le choix entre plusieurs dispositifs. Il y a, par exemple, la formation Prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC1), d’une durée minimale de 7 heures ; l’attestation de formation aux gestes et soins d’urgence (AFGSU), réservée aux personnels des établissements de santé ou de structures médico-sociales ; ou une sensibilisation de 2 heures aux gestes qui sauvent (GQS).
La Branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP) recommande toutefois la formation au sauvetage secourisme du travail (SST), axée sur le monde de l’entreprise et ses risques. D’une durée de 14 heures, cette dernière permet aux participants de savoir comment réagir en cas d’accident, mais aussi de participer à la mise en œuvre d’actions de prévention.