Pour aider les aidants, Allianz facilite la vie de ses collaborateurs aidants et créé des services spécifiques. Explications avec Ronan Louboutin, responsable des offres dépendance au sein du groupe Allianz.
Les aidants s’exposent-ils à des risques pour leur propre santé ?
R. L. : Oui. L’inquiétude de la santé de leur proche fait passer au second plan la santé de l’aidant, et certains d’entre eux sont extrêmement sollicités. Dans la génération des 50-65 ans, nombreux sont ceux qui, tout en travaillant, aident à la fois leurs enfants, pour certains pas encore entrés dans la vie active, et des parents et/ou beaux-parents dépendants. Les salariés aidants sont davantage sujets aux arrêts de travail que les autres.
La société reconnaît-elle à leur juste valeur les aidants ?
R. L. : Elle progresse en ce sens. La loi de 2016 sur l’adaptation de la société au vieillissement les reconnaît et leur donne des droits. La nécessaire coordination entre professionnels de santé et aidants s’améliore. Des entreprises pionnières, dont Allianz fait partie, facilitent la vie de leurs collaborateurs aidants, favorisant le télétravail, menant des campagnes d’information et de sensibilisation, formant leurs managers.
Que prévoit Allianz pour les aider ?
R. L. : Nos contrats d’assurance dépendance sont riches de services dédiés aux aidants familiaux : aide-ménagère, portage de repas, téléassistance, bilan d’aménagement du domicile de la personne dépendante par un ergothérapeute, formation au rôle d’aidant, conseiller référent sur notre plateforme d’assistance, etc. Nous avons même, antérieurement au droit au répit désormais prévu par la loi, mis en place un dispositif identique ; à savoir une prise en charge de la personne dépendante, dans la limite de 500 euros, une fois par an, afin de ménager ce temps de pause dont les aidants ont tant besoin.
Les chiffres clés de l’aide à l’autonomie (CNSA)
http://www.cnsa.fr/documentation/cnsa_chiffrescles2016-web.pdf
Association française des aidants
https://www.aidants.fr
