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Lait maternel : à boire sans modération !

Pratiqué par un peu plus de la moitié des femmes à la maternité, l’allaitement maternel est paré de très nombreuses vertus. L’ADPS vous dit lesquelles.

C’est un liquide précieux, ingéré par bon nombre de bébés à la naissance.

Produit par la mère au cours des premiers jours suivant l’accouchement, le colostrum apporte, en effet, des ingrédients essentiels au nouveau-né, lors de ses premières tétées. Riche en protéines, ce « premier lait » est chargé d’anticorps, et va notamment recouvrir les parois du système digestif pour le protéger des infections bactériennes.

Des bienfaits pour l’enfant

Mais les bienfaits de l’allaitement maternel ne se limitent pas à cette substance.

De nombreuses études ont permis d’établir les différents atouts du lait maternel pour le nouveau-né comme pour la mère, grâce à sa composition unique, à base d’hormones, de facteurs de croissance, ou encore de cellules immunocompétentes.

Ainsi, il est avéré que le lait maternel prévient les infections digestives, ORL et respiratoires chez le bébé lorsqu’il s’en nourrit de façon exclusive pendant les trois premiers mois. Il prévient aussi le risque allergique et d’obésité au cours de l’enfance et de l’adolescence. À signaler enfin, un bénéfice reconnu sur le plan cognitif.

… et la maman

Chez la mère, les avantages de l’allaitement sont tout d’abord physiologiques : en entraînant des contractions de l’utérus, il permet à celui-ci de retrouver sa taille normale plus rapidement.

Par ailleurs, il joue un rôle dans la prévention du cancer du sein et des ovaires, et dans celle de l’ostéoporose, qui se caractérise par une diminution de la masse osseuse, après la ménopause. Pour toutes ces raisons, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande, depuis 2001, un allaitement maternel exclusif au cours des six premiers mois de l’existence, ainsi que le maintien de l’allaitement jusqu’à l’âge de deux ans, en complément d’une alimentation diversifiée.

Les recommandations du PNNS

En France, le Programme National Nutrition Santé (PNNS) fait lui aussi la promotion de l’allaitement maternel. Il conseille, pour sa part, « de nourrir un enfant au sein durant au moins quatre mois et mieux, six mois ».

Le fait d’allaiter n’en reste pas moins un choix éminemment personnel pour les femmes, qui sont libres ne pas l’adopter. Dans ce cas, il convient de respecter pleinement leur décision. D’autant qu’elle leur est parfois dictée par des situations douloureuses, comme certaines infections (le VIH peut être transmis par le lait maternel, par exemple ; en revanche, il n’y a pas de contre-indication en cas d’hépatite B ou C). Les femmes qui ne peuvent allaiter pour des raisons médicales (mastite, pathologies néonatales, etc.) ou pratiques (reprise du travail, etc.) peuvent toujours se tourner vers le tire-lait. Une solution pratique pour faire profiter bébé des bienfaits du lait maternel.

Les chiffres de l’allaitement maternel

Selon l’Enquête nationale périnatale de 2021, le taux d’allaitement à la maternité reste « plutôt stable » en France, avec 56,3 % de femmes nourrissant leur enfant exclusivement au sein, contre 54,6 % en 2016. Elles sont, par ailleurs, 13,4 % à opter pour un allaitement mixte, contre 12,5 % en 2016.

À deux mois, le taux d’allaitement exclusif descend à 34,4 %, tandis que celui de l’allaitement mixte monte à 19,8 %. Les femmes sont alors 45,8 % à nourrir leur enfant avec du lait artificiel.

Pour en savoir plus, consultez le guide de l’allaitement maternel


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