Avec l’aide de l’ADPS, vous allez prochainement offrir des chariots distractifs et des casques de réalité virtuelle au service pédiatrique du CH de Troyes. Comment est née l’idée ?
Cela fait longtemps que le Comité de l’Aube de la Ligue contre le cancer travaille en partenariat avec le Centre hospitalier de Troyes. Régulièrement, nous l’aidons à acquérir du matériel médical de pointe, destiné à améliorer les diagnostics et les traitements. Pour autant, nous n’avions eu que rarement l’occasion d’accompagner son service pédiatrique. Or, l’un de nos souhaits, et tout particulièrement de notre président Jean-Claude Wagner, est de venir en aide aux enfants et aux adolescents hospitalisés. Nous nous sommes donc rapprochés de son personnel soignant, qui nous a fait part de son projet d’achat de deux chariots distractifs et de deux casques de réalité virtuelle, projet qui nous a plu et que nous avons décidé de soutenir.
Quel est l’intérêt de tels équipements pour les jeunes patients ?
Il s’agit de solutions alternatives à la prise en charge médicamenteuse de la douleur. Les chariots distractifs sont destinés aux plus jeunes, tandis que les casques de réalité virtuelle s’adressent principalement aux adolescents. Les uns comme les autres sont utilisés pour les distraire pendant leurs traitements. Les casques de réalité virtuelle les aident également le soir à s’endormir et à gérer leurs angoisses.
Ce projet a reçu le soutien de l’ADPS. Comment s’est fait le partenariat ?
Comme il n’était pas possible au CH de Troyes de participer au financement du projet, il m’a fallu trouver un partenaire. L’ADPS, que nous connaissons bien et avec qui nous menons de nombreuses actions de prévention, a décidé de s’engager à nos côtés. Les chariots distractifs et les casques de réalité virtuelle ont donc été financés à 50 % par notre Comité de l’Aube et à 50 % par l’ADPS.
“L’ADPS a décidé de participer à l’achat de chariots distractifs et de casques de réalité virtuelle pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, parce que ces équipements permettent d’améliorer les conditions d’hospitalisation des jeunes, en les distrayant.
Ensuite, parce qu’ils les aident à mieux appréhender le milieu hospitalier. Ils facilitent également leurs soins, en faisant en sorte qu’ils s’évadent et ressentent moins la douleur psychologique.”
Christelle Piot, déléguée régionale de l’ADPS Champagne-Ardenne