Mettez en place le bon environnement de travail
Cela passe, tout d’abord, par l’éclairage, naturel ou artificiel. L’enjeu est d’éviter les risques de reflet sur l’écran et d’éblouissement. Pour cela, il faut placer les écrans perpendiculairement à la source de lumière (fenêtres ou luminaires), installer des stores ou des rideaux, et prévoir des lampes de bureau pour éclairer les documents.
Un bon siège est tout aussi capital. Pour ne pas abîmer le dos, il doit avoir un appui lombaire, des accoudoirs, un pied à cinq branches munies de roulettes et être réglable en hauteur et en profondeur.
Comme les ordinateurs dégagent de la chaleur, la température des bureaux n’est pas à négliger : il faut veiller à régler correctement la climatisation et le chauffage, sans oublier d’aérer les locaux.
Prévoyez des pauses et informez vos salariés
L’INRS conseille d’aménager une pause d’un quart d’heure toutes les deux heures ou d’au moins cinq minutes toutes les heures si la tâche est intensive. Durant ces périodes de « déconnexion », il est recommandé de s’étirer pour détendre les muscles.
Pour réduire la charge de travail sur écran, pensez également à alterner les tâches de vos salariés.
Et puis, sensibilisez-les à la position idéale devant un ordinateur : cuisses parallèles au sol, pieds à plat (un repose-pieds peut s’avérer nécessaire), dos droit et en appui, coudes au même niveau que le clavier, mains dans le prolongement des avant-bras, haut du moniteur au niveau des yeux et écran à 50-70 cm des yeux. Idéalement, le clavier doit être à 10-15 cm du bord de la table, et l’écran à au moins deux mètres de la fenêtre.
Si un salarié se plaint de troubles susceptibles d’être liés au travail sur écran, faites-le examiner par le médecin du travail.