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L’équicie : en selle pour le mieux-être !

Soutenue par l’ADPS, l’association Fanneva, dans les Deux-Sèvres, encourage l’équicie, une pratique de médiation animale consistant à créer une relation positive entre les personnes accompagnées et le cheval. Il peut s’agir de personnes en situation de handicap, mais aussi en burn-out ou en reconstruction, à la suite d’un drame ou d’un épisode douloureux. Chacun d’entre nous peut, à un moment donné de son parcours de vie, se sentir concerné par ce type d’accompagnement. Les bienfaits apportés par cette pratique sont innombrables.

Être en mesure d’accueillir toute personne handicapée dans une structure équestre ! Voilà ce qui a motivé Fabienne Kütten, Anne Moinard-Hild et Eva Epoulet, trois professionnelles de l’accompagnement avec le cheval, installées dans les Deux-Sèvres, à créer, en 2020, Fanneva.« Notre association a pour vocation de permettre aux personnes en situation de handicap moteur, et plus particulièrement celles en fauteuil, de monter à cheval et de bénéficier de séances d’accompagnement en équicie, une pratique de médiation animale avec le cheval ou un autre équidé », explique Anne qui s’est spécialisée dans cet accompagnement à visée thérapeutique, tout comme ses deux collègues, Fabienne et Eva.

L’achat d’équipements spécifiques

« Pour faciliter l’accès à l’équicie, nous faisons l’acquisition de matériels spécifiques que nous utilisons ensuite à tour de rôle dans nos structures respectives, poursuit-elle. Mais avant cela, il nous faut trouver les moyens nécessaires à de tels achats. »

Car un Cavalev (dispositif permettant de lever une personne en fauteuil pour la transférer sur le dos d’un cheval), un Hippolib (système de stabilisation qui se fixe sur une selle classique et qui maintient le cavalier en bonne position) ou encore une Escargoline (petite voiture hippomobile basse et à trois roues, légère et facile à atteler), pour ne citer que ces trois équipements, coûte cher.

« Grâce au soutien de l’ADPS, nous avons pu investir dans une Escargoline et un Hippolib », raconte Anne avec enthousiasme. Inaugurées en juin dernier, ces deux équipements permettent aux trois équiciennes de Fanneva d’agrandir “le champ des possibles” et d’accueillir des personnes qui n’auraient jamais imaginé pouvoir accéder à ce type d’accompagnement. « Le lien qui se noue avec le cheval les aide à retrouver confiance et estime de soi, sans oublier que le fait d’être porté par un cheval qui se déplace constitue une véritable rééducation psychomotrice, conclut Anne. L’association cherche encore un financement pour une autre Escargoline, car il s’agit d’un équipement difficile à déplacer d’une structure à l’autre, ce qui nous pose actuellement un vrai problème d’organisation. »


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