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Sexualité des seniors : différente, mais épanouissante

Oui, il y a une vie sexuelle après 60 ans, et bien au-delà ! Débarrassée de la notion de performance, elle peut même se révéler plus intense et plus satisfaisante qu’auparavant ! De surcroît, faire l’amour a des effets bénéfiques sur la santé des personnes âgées.

Un imaginaire plus fécond

Lors d’une enquête réalisée en France, en 2015, par le site place-des-seniors.fr, 50 % des plus de 70 ans affirmaient avoir une libido identique à celle de leurs jeunes années. 13 % d’entre eux estimaient même qu’elle était plus forte ! 85 % des personnes interrogées déclaraient avoir entre un et cinq rapports sexuels par mois. Comment expliquer cette fréquence et cette qualité des rapports amoureux ? La raison la plus fréquemment évoquée est que les seniors « jouissent » de l’existence en règle générale. Ils prennent le temps de vivre…

Une intimité et une santé à préserver

La communion avec le ou la partenaire est primordiale. Le désir naît du maintien d’une intimité forte : regards et paroles échangés, gestes affectueux… Une bonne hygiène de vie est indispensable également. Ne pas fumer, limiter la consommation d’alcool, pratiquer des activités physiques mais aussi sociales et intellectuelles régulières pour se maintenir en forme. Plusieurs facteurs peuvent freiner l’envie : la perte de l’estime de soi, qui peut survenir lors de la retraite, la prise de certains traitements, souvent prescrits aux seniors, ou encore les modifications hormonales liées à l’âge.

La ménopause ne signe pas la fin du désir

Au-delà de la cinquantaine, la ménopause entraîne chez les femmes des changements physiques et psychiques. Pour autant, la ménopause ne signe ni la fin du désir ni celle des rapports intimes. Au-delà de 65 ou 70 ans, l’excitation et l’orgasme féminins seront différents de ceux ressentis à 20 ou 30 ans, mais pas forcément moins intenses.

Des traitements contre les dysfonctionnements érectiles

Chez les hommes, la diminution progressive de la testostérone se traduit par des érections moins fréquentes, moins vigoureuses, et qui demandent davantage de temps pour se produire… Ces déficiences peuvent être traitées, notamment par la prise de stimulants sexuels et autres vasodilatateurs. Il faut en parler au médecin. Lui seul est à même d’informer correctement le patient sur les contre-indications, les précautions à prendre et les éventuels effets secondaires de ces traitements.

Le sexe est bon pour la santé !

Avoir une sexualité épanouie jusqu’à un âge avancé présente des avantages certains pour la santé. L’activité sexuelle libère des endorphines qui agissent comme un analgésique et réduisent l’anxiété, mais aussi des substances qui renforcent le système immunitaire. Faire l’amour est également excellent pour le cœur ! un rapport sexuel représente un effort physique d’intensité modérée, comparable à l’énergie dépensée pour gravir deux étages à bonne allure.

Cardiaques, ne pas s’abstenir

Les personnes âgées atteintes de maladies cardio-vasculaires peuvent généralement poursuivre leurs activités sexuelles et profiter de leur effet protecteur sur le cœur. Le risque d’un accident de type infarctus au cours d’un ébat est faible. Le patient doit aborder sans tabous le sujet avec son cardiologue, afin d’être pleinement rassuré sur ce point. La peur d’une récidive peut en effet alimenter un emballement du cœur. Notons aussi que les troubles de l’érection peuvent être le signe précurseur d’une maladie cardiovasculaire chez les hommes ayant des facteurs de risque (tabac, cholestérol, diabète ou hypertension artérielle).


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