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Don de sang: Le sang, c’est la vie

On ne le répétera jamais assez, donner son sang sauve des vies ! celles d’anonymes, mais aussi de proches, malades ou accidentés. Coup de projecteur sur un geste de solidarité irremplaçable, réalisé sur la base du volontariat.
Un geste de solidarité
Chaque jour, il faut 10 000 dons de sang pour soigner un million de patients, selon les chiffres de l’Établissement français du sang (EFS).
En 2016, près de 1,6 million de personnes se sont prêtées à ce geste de solidarité qu’il est nécessaire de réitérer régulièrement. En effet, le système français repose sur l’autosuffisance en produits sanguins (leur importation n’est envisageable que si les besoins de transfusion l’exigent).
Les stocks doivent être sans cesse renouvelés car la durée de vie des produits sanguins est limitée (5 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges) et le sang humain irremplaçable.
Tous donneurs de 18 à 70 ans
Chaque année, l’EFS organise donc 40 000 collectes mobiles dans toute la France (en entreprise, à l’université, etc.), en complément de ses 128 sites de prélèvement. Toute personne âgée de 18 à 70 ans, de plus de 50 kg, peut s’y rendre pour donner son sang (il ne faut cependant pas avoir eu de soins dentaires dans les dernières 24 heures, d’extraction dentaire et de traitement antibiotique dans les 7 derniers jours, ou d’épisode infectieux dans les 2 dernières semaines).
Sur place, un don de sang ne dure que 45 minutes. Chaque poche prélevée et les tubes échantillons correspondants sont enregistrés et assortis d’un code-barres, afin de garantir une parfaite traçabilité.
Globules rouges, plaquettes et plasma
À partir du sang prélevé, les globules blancs sont filtrés et trois composants sont récupérés : les globules rouges, les plaquettes et le plasma (la partie liquide, qui constitue 55 % du volume sanguin). Chacun a des vertus spécifiques. Les concentrés de globules rouges permettent de soigner les anémies. La transfusion de plaquettes évite, quant à elle, les risques d’hémorragie chez les personnes en aplasie. Enfin, le plasma est administré, soit par transfusion, soit par médicaments, lors d’hémorragies importantes ou en cas de troubles de la coagulation ou de déficit immunitaire grave.
À côté de ce don de sang dit « total », il existe des prélèvements par aphérèse, une technique reposant sur la séparation de cellules. Ils permettent d’obtenir davantage de plaquettes et de plasma, tout en laissant au donneur ses globules rouges. Plus long, ce type de don est généralement proposé aux donneurs réguliers.
Zéro profit avec le sang
Ce n’est qu’après cette préparation que les échantillons sont analysés. Virologie, sérologie, immunologie, numération sanguine, tout est étudié ! Si une anomalie apparaît, la poche est immédiatement détruite et le donneur prévenu par courrier. Le produit sanguin est ensuite distribué aux établissements de santé qui en font la demande. Il est impossible de faire des profits avec le sang et les produits sanguins : le tarif d’une poche de sang est fixé par l’État et correspond aux frais générés par sa collecte, sa préparation, sa qualification biologique et sa distribution. Avant toute transfusion, un dernier test est effectué pour éviter tout risque d’incompatibilité donneur/receveur. Seul l’EFS connaît l’identité du donneur et du receveur.
 
Si vous donnez votre sang, racontez-nous votre expérience.
 
Donner son sang pour…
 
Les personnes atteintes d’une maladie du sang
Les maladies du sang (anémie, hémophilie, etc.) sont dues à un dysfonctionnement dans la production du sang. Elles obligent certains patients à recevoir des transfusions sanguines tout au long de leur vie.
Les personnes atteintes d’un cancer
Si elles détruisent les cellules cancéreuses, les chimiothérapies affectent également les cellules sanguines saines, notamment les plaquettes, ainsi que leur fabrication par la moelle osseuse. La transfusion sanguine permet de compenser ces effets.
Les personnes accidentées
Une personne blessée dans un accident de voiture, par exemple, peut perdre beaucoup de sang. Il lui faut recevoir en urgence des globules rouges, du plasma et des plaquettes pour compenser les pertes sanguines.
Les femmes lors d’un accouchement ou les patients en salle d’opération
Les accouchements et les opérations chirurgicales peuvent donner lieu à des hémorragies qui nécessitent la transfusion de produits sanguins.
 
45 minutes, top chrono
 
L’accueil
Un agent de l’EFS accueille le donneur, enregistre son dossier et lui remet un questionnaire prédon.
L’entretien prédon
Le questionnaire est étudié lors d’un entretien confidentiel avec un médecin ou un(e) infirmier(e) habilité(e). Il permet d’apprécier l’aptitude du candidat à donner son sang, en abordant notamment son état de santé, ses antécédents médicaux, chirurgicaux et familiaux et ses habitudes de vie.
Le prélèvement
Un(e) infirmier(e) prélève le sang du donneur. Cette étape ne dure que 10 minutes environ pour un don de sang total.
La collation
Durant une vingtaine de minutes, le donneur se restaure et s’hydrate. Cette collation est essentielle pour une bonne récupération.
Pour trouver une collecte : dondesang.efs.sante.fr > où donner
 
 


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